In Cute fait peau neuve sur le web
Comme de nombreux artisans, Karoline Bordas a profité de la baisse d’activité liée à la pandémie pour repenser sa présence en ligne. Découvrons son nouveau site web et comment elle a imaginé de nouvelles sources de revenus grâce à internet…
Karoline conclut sur le fait qu’ « aujourd’hui grâce aux solutions d’édition de site internet tout-en-un, on peut faire beaucoup soi-même, pour pas très cher, 300 € HT dans mon cas, tout en réussissant à se démarquer grâce aux nombreux templates, options et fonctionnalités. Et des professionnels peuvent vous aider au démarrage, pour les set-ups initiaux ! »
Son conseil : « Bien les briefer pour que vous puissiez rapidement intervenir sur votre site de manière autonome et penser à anticiper les évolutions nécessaires pour développer votre activité ».
In Cute est une maison et un atelier de sellerie & maroquinerie niché dans le 11e arrondissement de Paris. Sa créatrice, Karoline Bordas, y propose ses collections, différents services (réparation, sur-mesure…) et des ateliers DIY*.
Dès 2010, Karoline décide de créer un site vitrine et de communiquer sur les réseaux sociaux pour faire connaître sa marque et son savoir-faire. En 2014, elle passe le cap de la vente en ligne en proposant ses collections sur un second site, e-commerce cette fois. La voici à la tête de plusieurs sites et pages sur les réseaux sociaux sans en dégager un chiffre d’affaires satisfaisant.
En 2019-20, Karoline profite de la baisse d’activité engendrée par la crise des gilets jaunes, la pandémie, puis les confinements pour repenser son écosystème internet : « J’ai suivi des formations et webinars à distance, gratuits comme payants, pour me professionnaliser sur ces sujets qui ne sont pas forcément les miens. C’était essentiel pour mieux comprendre, me saisir du sujet. Et les formations sont une vraie aide au passage à l’action. »
* DIY = Do It Yourself signifiant à faire soi-même
Au fil de ses formations et réflexions sur les opportunités d’internet, Karoline fait le point sur ses forces, ses faiblesses et surtout ses objectifs et attentes : vendre plus grâce à internet ! Elle entreprend alors un gros travail de refonte de ses sites internet. Il s’agit de réunir les deux espaces et de travailler sur une page d’accueil qui présente simplement et clairement l’activité d’In Cute tout en proposant à la vente les collections, les ateliers DIY et les différents services, sans oublier toutes les informations utiles (adresse, horaires, faqs, etc.).
« C’est un vrai travail de se valoriser en ligne, un vrai apprentissage de se vendre aussi. Mais c’est indispensable pour développer son chiffre d’affaires et se consacrer à de nouveaux projets qui font l’intérêt et la réussite de nos métiers d’artisanat. » explique Karoline.
Sur son site web www.incute.fr, l’artisane a également retravaillé les parcours de navigation avec des boutons d’appel à l’action clairs, visibles et fréquents. Elle s’est également attelée à mettre à jour et enrichir ses contenus de manière â être mieux référencée sur son domaine d’activité dans les moteurs de recherche. « Un audit lors d’une formation SEO* m’avait permis de découvrir que le mot cuir n’apparaissait que 2 fois sur tout mon site… un comble ! C’est chose corrigée désormais. ». Et le site apparaît déjà en première page des résultats sur « atelier diy réparation cuir paris ».
* SEO = Search Engine Optimization – optimisation pour les moteurs de recherche
Pour générer plus d’inscriptions aux ateliers, Karoline a recherché une solution qui s’implémente parfaitement dans son site web avec toutes les options utiles : espace descriptif clair avec texte et images, localisation et accès, calendrier, paiement en ligne, etc. Y compris sur mobile puisqu’elle avait déjà constaté que 90% de ses visiteurs se connectaient depuis un smartphone ou une tablette. Et là encore, l’artisane a fait preuve de pugnacité : « J’ai opté pour une solution de réservation qui répondait à mes attentes et m’a proposé une année en test. Je ne paie que les commissions. »
Avec la même volonté de profiter des opportunités du numérique pour gagner du temps et se consacrer à son métier, Karoline s’est mise au marketing automation. Le principe : des e-mails sont transmis automatiquement à ses clients et prospects avec des messages spécifiques et prédéfinis selon le parcours du visiteur : inscription à la newsletter, nouveau client, nouvel achat, etc.
« Pour avancer, je m’informe beaucoup et je me suis entourée de stagiaires marketing / communication spécialement recrutés pour m’accompagner sur tous ces projets web » explique Karoline. « On a juste adapté la fréquence d’envoi à mon secteur d’activité pour éviter de trop solliciter des clients potentiels. »
« Les nouvelles technologies sont un vrai atout mais ne doivent pas nous faire perdre de vue l’essentiel : le relationnel, la proximité. En pleine pandémie, je me suis efforcée d’écrire une newsletter alors même que je n’avais pas de nouveauté commerciale à annoncer. C’était simplement pour garder le contact, donner de mes nouvelles et c’est au final un des envois qui a généré le plus de clics et de réponses. » remarque Karoline. C’est toujours par le biais de l’emailing qu’elle alerte directement ses clients de la mise en ligne de son nouveau site internet avec une offre de lancement?sans oublier un relais sur les réseaux sociaux. Pendant les phases de conception du nouveau site, Karoline et ses stagiaires ne manquaient d’ailleurs pas une occasion de partager leurs avancées, les coulisses et d’impliquer leurs communautés dans cette aventure !
Pour vendre et se faire connaître, Karoline mise sur les réseaux sociaux en complément de son site :
- Instagram avec une liberté d’expression et un ton plus en proximité
- Facebook avec sa boutique intégrée qui redirige vers le site e-commerce, drainant aujourd’hui un petit sixième du chiffre d’affaires
« Les réseaux sociaux permettent de faire connaître plus largement la maison et les ateliers. Si cela permet de susciter peu de ventes directes, cela participe au relationnel nécessaire à toute vente. » précise Karoline qui estime y consacrer en moyenne 1h / jour.
« Sur les réseaux sociaux, il faut vraiment passer du temps, essayer, suivre, s’informer, se former, tester pour que ça en vaille la peine. »
Mais à force de persévérance, Karoline parvient à générer du trafic vers son site web sans achat d’espace publicitaire. Pour cela, elle utilise notamment un outil qui permet d’afficher dans sa bio Instagram une liste de liens vers différentes pages clés de son site web. Cela lui permet de valoriser tout de suite les différentes facettes de son activité. D’ailleurs il génère déjà une part importante du trafic de son site internet.
C’est d’ailleurs avec l’envie de partager plus avec ses clients sur son propre site web, que Karoline a lancé le Journal d’une artisane. Avec ce blog, elle entend étoffer et approfondir des sujet évoqués sur les réseaux sociaux tout en améliorant son référencement naturel dans les moteurs de recherche.
« J’aime écrire, partager tout en restant accessible, moi-même tout simplement. Je vais capitaliser sur le ton développé sur Instagram, c’est ma patte maintenant, et j’ai déjà une liste de sujets en tête… il ne me reste plus qu’à les écrire ou les réaliser ! »
Karoline conclut sur le fait qu’ « aujourd’hui grâce aux solutions d’édition de site internet tout-en-un, on peut faire beaucoup soi-même, pour pas très cher, 300 € HT dans mon cas, tout en réussissant à se démarquer grâce aux nombreux templates, options et fonctionnalités. Et des professionnels peuvent vous aider au démarrage, pour les set-ups initiaux ! »
Son conseil : « Bien les briefer pour que vous puissiez rapidement intervenir sur votre site de manière autonome et penser à anticiper les évolutions nécessaires pour développer votre activité ».
In Cute est une maison et un atelier de sellerie & maroquinerie niché dans le 11e arrondissement de Paris. Sa créatrice, Karoline Bordas, y propose ses collections, différents services (réparation, sur-mesure…) et des ateliers DIY*.
Dès 2010, Karoline décide de créer un site vitrine et de communiquer sur les réseaux sociaux pour faire connaître sa marque et son savoir-faire. En 2014, elle passe le cap de la vente en ligne en proposant ses collections sur un second site, e-commerce cette fois. La voici à la tête de plusieurs sites et pages sur les réseaux sociaux sans en dégager un chiffre d’affaires satisfaisant.
En 2019-20, Karoline profite de la baisse d’activité engendrée par la crise des gilets jaunes, la pandémie, puis les confinements pour repenser son écosystème internet : « J’ai suivi des formations et webinars à distance, gratuits comme payants, pour me professionnaliser sur ces sujets qui ne sont pas forcément les miens. C’était essentiel pour mieux comprendre, me saisir du sujet. Et les formations sont une vraie aide au passage à l’action. »
* DIY = Do It Yourself signifiant à faire soi-même
Au fil de ses formations et réflexions sur les opportunités d’internet, Karoline fait le point sur ses forces, ses faiblesses et surtout ses objectifs et attentes : vendre plus grâce à internet ! Elle entreprend alors un gros travail de refonte de ses sites internet. Il s’agit de réunir les deux espaces et de travailler sur une page d’accueil qui présente simplement et clairement l’activité d’In Cute tout en proposant à la vente les collections, les ateliers DIY et les différents services, sans oublier toutes les informations utiles (adresse, horaires, faqs, etc.).
« C’est un vrai travail de se valoriser en ligne, un vrai apprentissage de se vendre aussi. Mais c’est indispensable pour développer son chiffre d’affaires et se consacrer à de nouveaux projets qui font l’intérêt et la réussite de nos métiers d’artisanat. » explique Karoline.
Sur son site web www.incute.fr, l’artisane a également retravaillé les parcours de navigation avec des boutons d’appel à l’action clairs, visibles et fréquents. Elle s’est également attelée à mettre à jour et enrichir ses contenus de manière â être mieux référencée sur son domaine d’activité dans les moteurs de recherche. « Un audit lors d’une formation SEO* m’avait permis de découvrir que le mot cuir n’apparaissait que 2 fois sur tout mon site… un comble ! C’est chose corrigée désormais. ». Et le site apparaît déjà en première page des résultats sur « atelier diy réparation cuir paris ».
* SEO = Search Engine Optimization – optimisation pour les moteurs de recherche
Pour générer plus d’inscriptions aux ateliers, Karoline a recherché une solution qui s’implémente parfaitement dans son site web avec toutes les options utiles : espace descriptif clair avec texte et images, localisation et accès, calendrier, paiement en ligne, etc. Y compris sur mobile puisqu’elle avait déjà constaté que 90% de ses visiteurs se connectaient depuis un smartphone ou une tablette. Et là encore, l’artisane a fait preuve de pugnacité : « J’ai opté pour une solution de réservation qui répondait à mes attentes et m’a proposé une année en test. Je ne paie que les commissions. »
Avec la même volonté de profiter des opportunités du numérique pour gagner du temps et se consacrer à son métier, Karoline s’est mise au marketing automation. Le principe : des e-mails sont transmis automatiquement à ses clients et prospects avec des messages spécifiques et prédéfinis selon le parcours du visiteur : inscription à la newsletter, nouveau client, nouvel achat, etc.
« Pour avancer, je m’informe beaucoup et je me suis entourée de stagiaires marketing / communication spécialement recrutés pour m’accompagner sur tous ces projets web » explique Karoline. « On a juste adapté la fréquence d’envoi à mon secteur d’activité pour éviter de trop solliciter des clients potentiels. »
« Les nouvelles technologies sont un vrai atout mais ne doivent pas nous faire perdre de vue l’essentiel : le relationnel, la proximité. En pleine pandémie, je me suis efforcée d’écrire une newsletter alors même que je n’avais pas de nouveauté commerciale à annoncer. C’était simplement pour garder le contact, donner de mes nouvelles et c’est au final un des envois qui a généré le plus de clics et de réponses. » remarque Karoline. C’est toujours par le biais de l’emailing qu’elle alerte directement ses clients de la mise en ligne de son nouveau site internet avec une offre de lancement?sans oublier un relais sur les réseaux sociaux. Pendant les phases de conception du nouveau site, Karoline et ses stagiaires ne manquaient d’ailleurs pas une occasion de partager leurs avancées, les coulisses et d’impliquer leurs communautés dans cette aventure !
Pour vendre et se faire connaître, Karoline mise sur les réseaux sociaux en complément de son site :
- Instagram avec une liberté d’expression et un ton plus en proximité
- Facebook avec sa boutique intégrée qui redirige vers le site e-commerce, drainant aujourd’hui un petit sixième du chiffre d’affaires
« Les réseaux sociaux permettent de faire connaître plus largement la maison et les ateliers. Si cela permet de susciter peu de ventes directes, cela participe au relationnel nécessaire à toute vente. » précise Karoline qui estime y consacrer en moyenne 1h / jour.
« Sur les réseaux sociaux, il faut vraiment passer du temps, essayer, suivre, s’informer, se former, tester pour que ça en vaille la peine. »
Mais à force de persévérance, Karoline parvient à générer du trafic vers son site web sans achat d’espace publicitaire. Pour cela, elle utilise notamment un outil qui permet d’afficher dans sa bio Instagram une liste de liens vers différentes pages clés de son site web. Cela lui permet de valoriser tout de suite les différentes facettes de son activité. D’ailleurs il génère déjà une part importante du trafic de son site internet.
C’est d’ailleurs avec l’envie de partager plus avec ses clients sur son propre site web, que Karoline a lancé le Journal d’une artisane. Avec ce blog, elle entend étoffer et approfondir des sujet évoqués sur les réseaux sociaux tout en améliorant son référencement naturel dans les moteurs de recherche.
« J’aime écrire, partager tout en restant accessible, moi-même tout simplement. Je vais capitaliser sur le ton développé sur Instagram, c’est ma patte maintenant, et j’ai déjà une liste de sujets en tête… il ne me reste plus qu’à les écrire ou les réaliser ! »
Karoline conclut sur le fait qu’ « aujourd’hui grâce aux solutions d’édition de site internet tout-en-un, on peut faire beaucoup soi-même, pour pas très cher, 300 € HT dans mon cas, tout en réussissant à se démarquer grâce aux nombreux templates, options et fonctionnalités. Et des professionnels peuvent vous aider au démarrage, pour les set-ups initiaux ! »
Son conseil : « Bien les briefer pour que vous puissiez rapidement intervenir sur votre site de manière autonome et penser à anticiper les évolutions nécessaires pour développer votre activité ».
Article rédigé par les experts du .fr
