Vroum ma poule : la bonne recette pour manger local
Comment consommer local et en circuit court quand on ne connaît pas les producteurs près de chez soi ? C’est pour répondre à ce besoin que Mathilde et Magalie Monnet se sont lancées dans l’aventure « Vroum ma poule », une épicerie en ligne qui propose des produits cultivés ou transformés en région Rhône-Alpes.
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Les 5 conseils de Vroum ma poule pour se lancer sur internet
- Se différencier par son nom, sa proposition, l’image mise en avant pour bien travailler son identité de marque. Il faut faire différent et original pour émerger parmi les millions de sites e-commerce.
- Écouter les autres, faire tester et rester à l’écoute. Ne pas hésiter à se faire accompagner, cela permet d’échanger avec des experts et d’avoir un regard neuf.
- Ne pas négliger les autres moyens de se faire connaître qui sont complémentaires à une présence en ligne comme la presse locale ou nationale. Il faut savoir saisir les opportunités de parole !
- Se montrer, aller à la rencontre des autres et créer des moments uniques avec des clients ou producteurs, ça prend du temps mais cela en vaut vraiment la peine.
- Ne rien lâcher ! Si quelque chose ne fonctionne pas, on en tire les conclusions nécessaires et on recommence, pour toujours s’adapter. Il faut être persévérant, surtout sur internet.
Une histoire née du confinement de mars 2020
C’est lors du premier confinement que Mathilde, aide-soignante à Lyon, voit ses habitudes bouleversées : elle n’a plus accès aux producteurs locaux chez qui elle fait ses courses. La jeune femme partage alors sa frustration auprès de sa sœur Magalie, responsable communication à Paris : « Mathilde me dit que ce serait super s’il existait un « drive » de producteurs locaux. Cela permettrait de gagner du temps tout en évitant de multiplier les visites chez chacun d’entre eux ». L’idée fait son chemin et 18 mois de réflexion plus tard, en octobre 2021, les deux sœurs prennent le volant de « Vroum ma poule ».
Le bon nom pour le bon référencement
Mathilde et Magalie ont d’ores et déjà en tête un nom en lien avec l’expression « Roule ma poule ». « Nous y étions attachées pour signifier la livraison, l’esprit autour de la ferme et du producteur. Cette expression amicale amusante est pleine de dynamisme et sous-entend aussi le mouvement et le positif « allez, roule ma poule ! ». Malheureusement la locution est déjà utilisée sur internet par de nombreux garagistes. Impossible donc d’être correctement référencées avec ce nom. « C’est en écoutant mon petit neveu qui jouait à faire « vroum vroum » que nous avons eu l’idée » sourit Mathilde. Le temps de vérifier que « Vroum ma poule » est disponible, les sœurs référencent leur société sous ce nom. « J’avais des notions de SEO grâce à mon ancien métier dans la communication » indique Magalie « et j’étais bien consciente de l’importance d’avoir un nom correctement référencé en e-commerce pour être visible et se différencier d’éventuels concurrents ». En plus, du dépôt de la marque à l’INPI, le nom de domaine est enregistré sous différentes variations autour du mot « vroum » afin d’éviter toute copie avec une orthographe différente.
Le temps long de la préparation
Pour les deux sœurs, désormais associées, un long travail préparatif d’analyses et d’études de marché débute. Il faut se renseigner sur les épiceries locales, les habitudes d’achat et de consommation, la livraison en drive, les revenus moyens dans leur secteur, la nature des labels nationaux et locaux… « Il nous a fallu rencontrer des producteurs, des commerçants, des comptables, des avocats afin de voir si le projet était réalisable » se souvient Mathilde. « Nous sommes allées loin dans les études prévisionnelles et la faisabilité économique de l’entreprise et sa durabilité ». Les jeunes entrepreneuses se forment également en matière d’hygiène alimentaire et de traçabilité des produits.
Le site internet, le plus gros investissement de l’entreprise
La jeune société s’est offerte les services d’une agence web française pour la création de son site. Les deux sœurs souhaitaient un site e-commerce fluide, dynamique et convivial, avec des jeux de mots autour de la ferme et des poules. Elles ont benchmarké les sites qu’elles appréciaient pour s’inspirer et documenter leurs idées. « Nous avions une idée précise de ce que nous voulions et avions rédigé un cahier des charges conséquent qui a été repris et étoffé par l’agence pour dynamiser l’ensemble » souligne Magalie. « Cela nous a beaucoup aidé et soulagé d’être accompagnées par des experts, ils savaient mener la barque quand nous ne savions plus où aller ».
Le site internet a vu le jour avec une adresse internet en .fr afin d’entériner le côté local de leur démarche. Pour protéger leur nom, le .com a également été enregistré et redirige vers l’adresse principale en .fr.
Vroummapoule.fr compte aujourd’hui 250 à 300 produits selon les saisons, qui sont répartis en 9 catégories. Une rubrique blog montre aussi la vie de l’entreprise et propose des recettes de saison. « Nous publions une fois par mois mais l’objectif est de poster plus d’actualités » précise Magalie Monnet.
Gagner en visibilité avec les réseaux sociaux
La marque est présente sur Instagram et Facebook avec un double objectif : gagner en visibilité et en clientèle. « Pour l’instant nous n’acquérons pas encore de nouveaux clients via ces réseaux mais nous sommes présentes auprès de followers fidèles » précise Mathilde qui ajoute « notre fil rouge joue sur la proximité et la convivialité. Nous essayons de faire de nos comptes des espaces fun et engageants ».
Vroummapoule.fr partage également les recettes de son partenaire Emotion en cuisine pour mettre en avant les produits proposés dans son e-shop. « Nous publions des « Reels » une fois par semaine ou toutes les deux semaines pour répondre aux exigences de l’algorithme qui référence mieux ce type de format, mais ça prend du temps ! » précise Mathilde pour qui l’ambiance sonore est primordiale. « Il faut observer les tendances et trouver des musiques à la mode, ça fait toute la différence sur nos vidéos. »
Une communication locale
La société ne mise pas tout sur les plateformes sociales même si elles demeurent leur premier moyen de communication, en dehors du site web. Elle participe aussi à des prix et vient de remporter celui de la transformation digitale des 14e Trophées de l’entreprise du Progrès de l’Ain, l’Ecoday. « Ces participations locales sont très importantes pour notre communication et ont permis d’avoir des retombées presse très bénéfiques à notre activité », remarque la cheffe d’entreprise. Leur développement passe aussi beaucoup par le bouche-à-oreille. La société développe et entretient des liens avec les points relais et producteurs, véritables partenaires impliqués dans la démarche locale globale.
Une deuxième corde à son arc avec le B2B
En plus des services aux particuliers, Vroum ma poule propose une seconde activité pour les professionnels avec un service de livraison de coffrets de fin d’année de produits locaux et de coffrets personnalisés typiques de la région Rhône-Alpes. « C’est une activité que l’on souhaite développer pour les séminaires, les hôtels, les gites avec des coffrets apéro et des paniers gourmands », indique Mathilde Monnet. L’offre de Vroum ma poule touche les entreprises principalement par les clients particuliers qui en parlent dans leur société. « Nous n’avons pas de communication très structurée, là encore, c’est le bouche-à-oreille qui marche bien. Mais nous testons d’autres formats de communication comme des prospectus que nous créons et diffusons dans les points relais, des campagnes d’emailings et des relances téléphoniques auprès de nos clients. »
Créer du lien avec les clients
Le numérique est aussi vecteur de lien avec des clients que Vroum ma poule ne rencontre jamais physiquement puisque les produits sont distribués en points relais. « Pour personnifier notre relation, notre newsletter est signée à la main en y incrustant notre signature numérisée, et nous essayons d’ajouter de petites attentions avec des cartes personnalisées dans les paquets » souligne Mathilde. Les deux sœurs se mettent aussi en scène sur les réseaux sociaux, en photo ou vidéo. « C’est un moyen d’humaniser la relation malgré l’absence de contact direct », assure Mathilde Monnet. Toutefois, dès qu’elle le peut, l’entreprise organise des mini marchés éphémères lors de l’ouverture d’un nouveau point relais par exemple.
Les 5 conseils de Vroum ma poule pour se lancer sur internet
- Se différencier par son nom, sa proposition, l’image mise en avant pour bien travailler son identité de marque. Il faut faire différent et original pour émerger parmi les millions de sites e-commerce.
- Écouter les autres, faire tester et rester à l’écoute. Ne pas hésiter à se faire accompagner, cela permet d’échanger avec des experts et d’avoir un regard neuf.
- Ne pas négliger les autres moyens de se faire connaître qui sont complémentaires à une présence en ligne comme la presse locale ou nationale. Il faut savoir saisir les opportunités de parole !
- Se montrer, aller à la rencontre des autres et créer des moments uniques avec des clients ou producteurs, ça prend du temps mais cela en vaut vraiment la peine.
- Ne rien lâcher ! Si quelque chose ne fonctionne pas, on en tire les conclusions nécessaires et on recommence, pour toujours s’adapter. Il faut être persévérant, surtout sur internet.
Une histoire née du confinement de mars 2020
C’est lors du premier confinement que Mathilde, aide-soignante à Lyon, voit ses habitudes bouleversées : elle n’a plus accès aux producteurs locaux chez qui elle fait ses courses. La jeune femme partage alors sa frustration auprès de sa sœur Magalie, responsable communication à Paris : « Mathilde me dit que ce serait super s’il existait un « drive » de producteurs locaux. Cela permettrait de gagner du temps tout en évitant de multiplier les visites chez chacun d’entre eux ». L’idée fait son chemin et 18 mois de réflexion plus tard, en octobre 2021, les deux sœurs prennent le volant de « Vroum ma poule ».
Le bon nom pour le bon référencement
Mathilde et Magalie ont d’ores et déjà en tête un nom en lien avec l’expression « Roule ma poule ». « Nous y étions attachées pour signifier la livraison, l’esprit autour de la ferme et du producteur. Cette expression amicale amusante est pleine de dynamisme et sous-entend aussi le mouvement et le positif « allez, roule ma poule ! ». Malheureusement la locution est déjà utilisée sur internet par de nombreux garagistes. Impossible donc d’être correctement référencées avec ce nom. « C’est en écoutant mon petit neveu qui jouait à faire « vroum vroum » que nous avons eu l’idée » sourit Mathilde. Le temps de vérifier que « Vroum ma poule » est disponible, les sœurs référencent leur société sous ce nom. « J’avais des notions de SEO grâce à mon ancien métier dans la communication » indique Magalie « et j’étais bien consciente de l’importance d’avoir un nom correctement référencé en e-commerce pour être visible et se différencier d’éventuels concurrents ». En plus, du dépôt de la marque à l’INPI, le nom de domaine est enregistré sous différentes variations autour du mot « vroum » afin d’éviter toute copie avec une orthographe différente.
Le temps long de la préparation
Pour les deux sœurs, désormais associées, un long travail préparatif d’analyses et d’études de marché débute. Il faut se renseigner sur les épiceries locales, les habitudes d’achat et de consommation, la livraison en drive, les revenus moyens dans leur secteur, la nature des labels nationaux et locaux… « Il nous a fallu rencontrer des producteurs, des commerçants, des comptables, des avocats afin de voir si le projet était réalisable » se souvient Mathilde. « Nous sommes allées loin dans les études prévisionnelles et la faisabilité économique de l’entreprise et sa durabilité ». Les jeunes entrepreneuses se forment également en matière d’hygiène alimentaire et de traçabilité des produits.
Le site internet, le plus gros investissement de l’entreprise
La jeune société s’est offerte les services d’une agence web française pour la création de son site. Les deux sœurs souhaitaient un site e-commerce fluide, dynamique et convivial, avec des jeux de mots autour de la ferme et des poules. Elles ont benchmarké les sites qu’elles appréciaient pour s’inspirer et documenter leurs idées. « Nous avions une idée précise de ce que nous voulions et avions rédigé un cahier des charges conséquent qui a été repris et étoffé par l’agence pour dynamiser l’ensemble » souligne Magalie. « Cela nous a beaucoup aidé et soulagé d’être accompagnées par des experts, ils savaient mener la barque quand nous ne savions plus où aller ».
Le site internet a vu le jour avec une adresse internet en .fr afin d’entériner le côté local de leur démarche. Pour protéger leur nom, le .com a également été enregistré et redirige vers l’adresse principale en .fr.
Vroummapoule.fr compte aujourd’hui 250 à 300 produits selon les saisons, qui sont répartis en 9 catégories. Une rubrique blog montre aussi la vie de l’entreprise et propose des recettes de saison. « Nous publions une fois par mois mais l’objectif est de poster plus d’actualités » précise Magalie Monnet.
Gagner en visibilité avec les réseaux sociaux
La marque est présente sur Instagram et Facebook avec un double objectif : gagner en visibilité et en clientèle. « Pour l’instant nous n’acquérons pas encore de nouveaux clients via ces réseaux mais nous sommes présentes auprès de followers fidèles » précise Mathilde qui ajoute « notre fil rouge joue sur la proximité et la convivialité. Nous essayons de faire de nos comptes des espaces fun et engageants ».
Vroummapoule.fr partage également les recettes de son partenaire Emotion en cuisine pour mettre en avant les produits proposés dans son e-shop. « Nous publions des « Reels » une fois par semaine ou toutes les deux semaines pour répondre aux exigences de l’algorithme qui référence mieux ce type de format, mais ça prend du temps ! » précise Mathilde pour qui l’ambiance sonore est primordiale. « Il faut observer les tendances et trouver des musiques à la mode, ça fait toute la différence sur nos vidéos. »
Une communication locale
La société ne mise pas tout sur les plateformes sociales même si elles demeurent leur premier moyen de communication, en dehors du site web. Elle participe aussi à des prix et vient de remporter celui de la transformation digitale des 14e Trophées de l’entreprise du Progrès de l’Ain, l’Ecoday. « Ces participations locales sont très importantes pour notre communication et ont permis d’avoir des retombées presse très bénéfiques à notre activité », remarque la cheffe d’entreprise. Leur développement passe aussi beaucoup par le bouche-à-oreille. La société développe et entretient des liens avec les points relais et producteurs, véritables partenaires impliqués dans la démarche locale globale.
Une deuxième corde à son arc avec le B2B
En plus des services aux particuliers, Vroum ma poule propose une seconde activité pour les professionnels avec un service de livraison de coffrets de fin d’année de produits locaux et de coffrets personnalisés typiques de la région Rhône-Alpes. « C’est une activité que l’on souhaite développer pour les séminaires, les hôtels, les gites avec des coffrets apéro et des paniers gourmands », indique Mathilde Monnet. L’offre de Vroum ma poule touche les entreprises principalement par les clients particuliers qui en parlent dans leur société. « Nous n’avons pas de communication très structurée, là encore, c’est le bouche-à-oreille qui marche bien. Mais nous testons d’autres formats de communication comme des prospectus que nous créons et diffusons dans les points relais, des campagnes d’emailings et des relances téléphoniques auprès de nos clients. »
Créer du lien avec les clients
Le numérique est aussi vecteur de lien avec des clients que Vroum ma poule ne rencontre jamais physiquement puisque les produits sont distribués en points relais. « Pour personnifier notre relation, notre newsletter est signée à la main en y incrustant notre signature numérisée, et nous essayons d’ajouter de petites attentions avec des cartes personnalisées dans les paquets » souligne Mathilde. Les deux sœurs se mettent aussi en scène sur les réseaux sociaux, en photo ou vidéo. « C’est un moyen d’humaniser la relation malgré l’absence de contact direct », assure Mathilde Monnet. Toutefois, dès qu’elle le peut, l’entreprise organise des mini marchés éphémères lors de l’ouverture d’un nouveau point relais par exemple.
Les 5 conseils de Vroum ma poule pour se lancer sur internet
- Se différencier par son nom, sa proposition, l’image mise en avant pour bien travailler son identité de marque. Il faut faire différent et original pour émerger parmi les millions de sites e-commerce.
- Écouter les autres, faire tester et rester à l’écoute. Ne pas hésiter à se faire accompagner, cela permet d’échanger avec des experts et d’avoir un regard neuf.
- Ne pas négliger les autres moyens de se faire connaître qui sont complémentaires à une présence en ligne comme la presse locale ou nationale. Il faut savoir saisir les opportunités de parole !
- Se montrer, aller à la rencontre des autres et créer des moments uniques avec des clients ou producteurs, ça prend du temps mais cela en vaut vraiment la peine.
- Ne rien lâcher ! Si quelque chose ne fonctionne pas, on en tire les conclusions nécessaires et on recommence, pour toujours s’adapter. Il faut être persévérant, surtout sur internet.
Article rédigé par les experts du .fr
