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  • E-réputation : de quoi parle-t-on ?
  • Étape 1 : auditer votre e-réputation
  • Étape 2 : bâtir une e-réputation solide
  • Étape 3 : protéger votre e-réputation
  • Aller plus loin : faites-vous remarquer et cadrez votre profil
  • E-réputation : de quoi parle-t-on ?

    Que vous soyez ou non actif sur internet, vous avez aujourd’hui certainement une identité numérique. De quoi est-elle composée ? 

    Il y a d’abord la part que vous forgez consciemment. Par exemple, lorsque vous remplissez un profil sur les réseaux sociaux avec une photo, un pseudo ou encore une bio. C’est la façon dont vous choisissez de vous présenter aux autres.

    Et puis il y a votre e-réputation, c’est-à-dire l’image que renvoie de vous l’ensemble de votre présence en ligne lorsque l’on tape votre nom dans un moteur de recherche. Concrètement, c’est la somme de vos interactions, des contenus que vous avez produits et/ou diffusés, de vos activités sur les différents réseaux : cela va de messages parfois anecdotiques sur des forums, à des photos plus ou moins récentes et flatteuses, en passant par des articles de presse locale qui citent un homonyme, ou encore des commentaires sur des publications d’amis dont vous aviez vous-même oublié l’existence. Ici, ce sont donc les algorithmes qui décident, et vous ne maîtrisez plus grand-chose. À moins que…

    Étape 1 : auditer votre e-réputation

    Si vous ne pouvez pas décider de ce qui apparaît sur la première page d’un moteur de recherche, vous pouvez tout de même influencer ces informations. Souvent, les profils dont vous disposez sur les réseaux sociaux professionnels, comme LinkedIn, vont remonter en priorité dans les résultats. À condition d’être bien tenu et à jour (cela dépend de vous), c’est un élément positif. Orientez votre profil dans le sens de votre recherche d’emploi et des éléments que vous communiquez aux employeurs, en valorisant votre parcours, vos diplômes, vos éventuels engagements associatifs, etc.

    Là où cela peut devenir embêtant, c’est lorsque des informations et des échanges plus personnels transparaissent. Des messages ou des photos sortis de leur contexte, des propos ou des prises de position que vous n’assumeriez pas en public ou lors d’un entretien peuvent venir brouiller l’image qu’un recruteur se fait de vous. Il est donc important de commencer par auditer votre e-réputation en tapant simplement votre nom dans un moteur comme Google, pour faire vous-même l’état des lieux et voir si votre vie privée et votre vie personnelle se mélangent, voire se contredisent.

    Étape 2 : bâtir une e-réputation solide

    Pour éviter que ne ressortent des éléments compromettants, à vous de maîtriser au maximum vos informations publiques. Parmi ce qui dérange le plus les employeurs, on trouve bien sûr les messages, photos ou vidéos provocants ou inappropriés , les propos relatifs à la drogue ou à l’alcool, les messages porteurs de discrimination (racisme, sexisme, homophobie, etc.), les critiques à l’égard de précédents employeurs, ou encore ce qui peut venir mettre en doute les qualifications professionnelles que vous revendiquez (expérience, diplômes, etc.), par exemple si votre profil LinkedIn n’est pas bien aligné avec votre CV.

    À l’inverse, pour bâtir une e-réputation solide, il y a quelques bons réflexes que vous pouvez adopter. Commencez par exemple par vous créer une identité en ligne qui soit cohérente, avec des profils et des informations publiques à votre nom. Bannissez au contraire les adresses e-mail liées à vos passions d’ado, qui ne correspondraient plus à l’image que vous voulez renvoyer aujourd’hui. D’une façon générale, veillez à soigner votre présentation et vos contenus (textes comme vidéos), et à publier à bon escient sur les réseaux sociaux.

    Ensuite, évidemment, tout dépend du type de poste et de carrière que vous visez. Si par exemple vous voulez travailler comme community manager et donc intervenir sur les réseaux sociaux, il peut dans ce cas être intéressant de mettre en avant certains contenus et projets plus personnels, de varier les prises de parole et leur ton, y compris parfois sur le mode humoristique… tout cela pour que vos futurs employeurs puissent se faire une idée de vos compétences relationnelles et de votre capacité d’adaptation.

    Étape 3 : protéger votre e-réputation

    À l’inverse, si votre activité personnelle n’a pas de pertinence particulière eu égard à votre recherche d’emploi, l’idéal est de passer en « privé » l’ensemble de vos comptes sur les réseaux sociaux non professionnels. Cela vous évitera de mauvaises surprises, comme découvrir les photos de votre dernière soirée entre amis en première page de Google.

    Veillez aussi à bien protéger l’ensemble de vos comptes à l’aide de mots de passe complexes et spécifiques, afin de ne pas risquer une usurpation d’identité, qui pourrait grandement nuire à votre e-réputation. Quand c’est possible, choisissez la double authentification. Le principe est simple : vous accédez à votre compte grâce à deux preuves d’identité distinctes. La plupart du temps, un mot de passe classique, puis un code reçu par SMS au numéro de téléphone associé au compte.

    Toutefois, le plus sûr reste encore de mettre en place une veille sur votre présence en ligne. Vous pouvez pour cela utiliser des outils comme Google Alertes ou Talkwalker Alerts, qui vous avertissent dès qu’un contenu correspondant à une recherche donnée (en l’occurrence votre nom) apparaît sur la toile. Vous pourrez alors prendre les dispositions nécessaires pour gérer au mieux la situation. Assurez-vous d’abord que le contenu ne concerne pas un homonyme. Ensuite, vous pouvez demander au site internet qui a publié ce contenu de le retirer ou le modifier. Enfin, l’usurpation d’identité est une infraction pénale, vous pouvez donc porter plainte dans un commissariat.

    Si rien ne disparaît jamais vraiment sur internet, les moteurs pouvant conserver longtemps la trace de contenus supprimés, il existe toutefois une voie de recours auprès de Google. Grâce à la loi française, vous disposez également de droits concernant votre image et votre vie privée : vous pouvez notamment demander à un organisme d’effacer les données personnelles dont il dispose à votre sujet. La CNIL peut vous renseigner sur les conditions et la marche à suivre.

    Aller plus loin : faites-vous remarquer et cadrez votre profil

    La e-réputation ne se construit pas seulement sur le mode défensif. Vous pouvez en faire un outil au service de votre recherche d’emploi, qui nourrit votre positionnement professionnel voire qui attire l’attention de potentiels recruteurs. À vous de savoir définir et déployer pour cela la bonne stratégie de présence en ligne, y compris pour vous faire un nom sur les réseaux sociaux.

    Soyez-y actif, par exemple en repérant les réseaux pertinents pour votre secteur d’activité et votre spécialité, et en postant régulièrement des contenus qui montrent que vous suivez l’actualité et les débats en cours. Vous pouvez à votre tour publier vos travaux, ou des commentaires liés à votre expertise, notamment en réponse à des posts venant d’acteurs influents sur vos sujets, ou en prenant part à des discussions dans des groupes spécialisés.
    Soyez également proactif sur votre présence sur les moteurs de recherche, par exemple en créant votre propre site internet, avec un nom de domaine à votre nom et une adresse e-mail associée. Un tel dispositif vous permet à la fois de remonter dans les résultats, mais aussi d’attirer les clics en priorité vers cet espace que vous maîtrisez. Vous pouvez y héberger votre CV, vos réalisations, une redirection vers vos profils pertinents comme LinkedIn.

    Ainsi, vous reprenez le contrôle de ce que vous donnez à voir aux internautes, et en particulier aux recruteurs !

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